C’est lors de la réunion annuelle de 1979 que Bernard Lewis révéla aux présents le rôle des Frères musulmans contre le gouvernement communiste afghan.
C’est en 2008, c’est-à-dire deux ans et demi à l’avance, que Basma Kodmani (la future porte-parole de l’opposition syrienne) et Volker Perthes (le futur conseiller de Jeffrey Feltman pour la capitulation totale et inconditionnelle de la Syrie [2]) y expliquèrent tout l’intérêt de soutenir les Frères musulmans pour dominer le Moyen-Orient.
Côtés pro-islamisme, on notait pour les États-Unis la présence de John Brenan (ancien directeur de la CIA) et de ses ex-subordonnés Avril Haines et David Cohen (financement du terrorisme). Pour le Royaume-Uni, Sir John Sawers (ancien directeur du MI6 et protecteur de longue date de la Confrérie) et le général Nicholas Houghton (ancien chef d’état-major qui prépara le plan d’invasion terrestre de la Syrie). Pour la France, le général Benoît Puga (ancien chef de l’état-major de l’Élysée et commandant des Forces spéciales en Syrie) et Bruno Tertrais (stratège néo-conservateur du ministère de la Défense). Enfin, pour le secteur privé, Henry Kravis (directeur du fonds de placement KKR et trésorier officieux de Daesh) et le général David Petraeus (co-fondateur de Daesh).
le MI6 espère créer une nouvelle entente sur la base de l’islamisme politique.
De fait, alors que Washington a renouvelé son alliance avec l’Arabie saoudite et l’a convaincue de rompre avec la Confrérie en échange de 110 milliards de dollars d’armement [7], Londres pousse à une entente entre l’Iran, le Qatar, la Turquie et les Frères musulmans.
La seule chose qui semble faire consensus entre les Alliés est la nécessité d’abandonner le principe d’un État jihadiste. Tous admettent qu’il faut faire rentrer le diable dans sa boîte. C’est-à-dire d’en finir avec Daesh, quitte à ce que certains continuent avec Al-Qaïda. C’est pourquoi, inquiet pour sa survie, le Calife auto-proclamé a fait secrètement parvenir un ultimatum à Downing Street et à l’Élysée.
On verra dans les prochains mois si le retournement de l’Arabie saoudite est bien réel. Ce serait une bonne nouvelle pour les Syriens, mais une mauvaise pour les Yéménites (que le monde occidental ignorerait alors). Il offre la possibilité au roi Salman de faire évoluer le wahhabisme d’une secte fanatique en une religion normale. D’ores et déjà le soudain conflit qui oppose Riyad à Doha à propos de l’Iran se double d’une polémique sur la possible parenté entre le fondateur de la secte, Mohammed ben Abdelwahhab, et la dynastie qatarie des Al-Thani ; une prétention qui a enragé les Séoud.
Le projet de l’« islam politique » consiste à unir les Frères musulmans aux Khomeinistes. Il implique que l’Iran, voire le Hezbollah, substitue cette problématique à la lutte anti-impérialiste. S’il devait voir le jour, il conduirait certainement l’Iran à se retirer de Syrie. La Maison-Blanche le prend très au sérieux et s’y prépare avec effroi. Donald Trump a déjà désigné Téhéran comme son nouvel ennemi dans son discours de Riyad et il vient de nommer Michaël D’Andrea (qui organisa l’assassinat d’Imad Mougniyeh à Damas, en 2008) comme responsable de la section iranienne de la CIA [8].
Le MI6 et la CIA ont pris un grand risque en invitant un non-atlantiste à la réunion du Bilderberg 2017. L’ambassadeur de Chine, Cui Tiankai, qui ne devait intervenir que le quatrième jour du séminaire, a donc pu évaluer dès le premier jour les positions de chaque membre de l’Otan.
D’un côté Pékin mise sur la collaboration de Donald Trump, l’ouverture des États-Unis à sa Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB), et le développement de toutes ses routes commerciales. De l’autre, il espère que le Brexit se traduira par une alliance économique et financière avec Londres [9].
L’ambassadeur Cui, qui fut le directeur du Centre de recherche politique du ministère chinois des Affaires étrangères, pourrait donc apparemment se satisfaire d’une simple destruction de Daesh. Mais il n’est pas sans savoir que ceux qui ont organisé le Califat pour couper la « route de la soie » en Irak et en Syrie, puis la guerre en Ukraine pour couper la « nouvelle route de la soie », se préparent préventivement à ouvrir un troisième front aux Philippines et un quatrième au Venezuela pour couper d’autres projets de communication.
De ce point de vue, la Chine, qui comme la Russie a intérêt à soutenir Donald Trump ne serait-ce que pour prévenir le terrorisme dans son propre pays, s’interrogera sur les possibles conséquences à long terme d’une hégémonie britannique dans le « croissant de l’islam politique ».
http://www.voltairenet.org/article196593.html

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Henri de Castries, patron des assurances AXA
Patricia Barbizet, patronne de l’entreprise Artémis, présidente du conseil de surveillance de Christie’s
Nicolas Baverez, éditorialiste de l’hebdomadaire Le Point, associé chezGibson, Dunn & Crutcher
Olivier Blanchard, ancien économiste du FMI, Peterson Institute
Emmanuelle Charpentier, directrice du Max Planck Institute for Infection Biology
Laurent Fabius, ancien Premier ministre, président du Conseil Constitutionnel
Étienne Gernelle, directeur de l’hebdomadaire Le Point
Sylvie Goulard, membre du parti UDI, députée européenne
Christine Lagarde, ancienne ministre des Finances de Nicolas Sarkozy, directrice du FMI
Édouard Philippe, député Les Républicains (LR), maire du Havre
http://ovniparanormal.over-blog.com/2016/06/reunion-du-groupe-secret-bilderberg-en-allemagne-du-9-au-12-juin-2016.html